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Les zones d’emploi de Nouvelle-Aquitaine : trajectoires d’emploi et impacts de la crise sanitaire

Publié le 5 juillet 2021 | Dernière mise à jour le 16 août 2021

En 2020, les territoires sont affectés de façon contrastée par une activité économique fortement réduite. L’Insee publie deux études, en partenariat avec la Dreets et Pôle emploi :

  "Des trajectoires d’emploi différenciées liées aux caractéristiques des territoires néo-aquitains"
Les conséquences économiques de la crise sanitaire affectent les territoires néo-aquitains de façon contrastée ; ce constat, lié aux spécificités des appareils productifs locaux, trouve, en partie, sa cause dans des dynamiques antérieures. En effet, de fin 2007 à fin 2017, les évolutions d’emploi dans les territoires suivent des trajectoires divergentes. Plusieurs facteurs contribuent à creuser les écarts entre les zones d’emploi (ZE) et permettent d’appréhender leur exposition aux effets de la crise sanitaire de 2020.
Ainsi, les ZE qui ont mieux résisté à la crise de 2008 sont aussi celles avec une dynamique d’emploi plus favorable ces dernières années. Le littoral ou les grandes agglomérations, et leurs zones environnantes, présentent un ensemble contigu plus favorable à la dynamique d’emploi. A contrario, au nord-est de la région, les corrélations spatiales, également marquées, concernent des territoires en déficit d’emplois.
Le dynamisme démographique et les caractéristiques de la population du territoire sont déterminants dans l’évolution de l’emploi, alors que l’orientation économique fait apparaître des effets plus nuancés. Le rôle moteur du tertiaire non marchand suite à la crise de 2008 joue avec une intensité variable selon les ZE, comme le tertiaire marchand dans la période plus récente.

 Les territoires néo-aquitains à l’épreuve de la crise sanitaire
En 2020, la crise sanitaire réduit fortement l’activité économique, ce qui se traduit par un recours massif à l’activité partielle et une hausse de la demande d’emploi. Cette baisse est davantage marquée dans les zones d’emploi les plus concernées par les activités touristiques ainsi que celles relevant de la filière aéronautique. Pour certains territoires, les effets de la crise viennent aggraver des situations initiales de fragilité au regard de l’emploi. Le niveau record de l’activité partielle limite la hausse de la demande d’emploi qui varie toutefois de 2 à 10 % selon les zones. La demande est dans l’ensemble plus importante de la part des jeunes, des bénéficiaires du RSA et des chômeurs de longue durée.

En savoir plus :

Accéder aux fiches synthétiques des zones d’emploi 2020 par région sur le site de l’Insee