PRÉPAS Sports, un dispositif d’insertion innovant
Publié le 7 décembre 2015 | Dernière mise à jour le 14 avril 2016
Le Stade Bordelais ASPTT a mis en œuvre un dispositif d’insertion innovant, PRÉPAS Sports, afin d’offrir un réel parcours d’accompagnement pour les jeunes en très grande difficulté sociale et/ou professionnelle.
Le Parcours de Remobilisation Éducatif Personnalisé Autour du Sport (PRÉPAS Sport) est financé à hauteur de 92 % des 815 000 euros sur des fonds FSE dans le cadre de l’IEJ. Il vise à lever les freins à l’insertion et à l’intégration sociale et professionnelle de 72 jeunes NEETs, en aidant chacun d’entre eux à développer un projet personnalisé.
Parce que les difficultés sociales et professionnelles des jeunes de moins de 25 ans ont une incidence sur la santé et les conduites à risques, les activités physiques et sportives sont un remarquable vecteur d’insertion et un moyen d’épanouissement et d’éducation.
« La pratique du sport, au-delà d’une simple activité exutoire ou de loisir, a un réel intérêt pédagogique et éducatif et constitue un outil de resocialisation auquel les jeunes adhèrent » explique Caroline Morda de l’ASPTT.
Les activités physiques et sportives, telles que la voile, le BMX, le cross fit et le muay-thaï, et un accompagnement soutenu à raison de 30 heures par semaine pendant 5 mois, « permettront à chaque jeune de vaincre la spirale de l’échec et d’acquérir un portefeuille de compétences concrètes (diplômes, brevets, attestations) favorisant l’accès à un emploi ou à une formation de droit commun ».
A côté de la pratique sportive, les responsables du projet ont privilégié comme outils de remobilisation, le tutorat, la construction de projets personnalisés, une prise en charge médicale des jeunes, la participation à des forums et des débats (pédagogie active et participative) pour encourager la citoyenneté, la mise en situation de travail et l’apprentissage des postures professionnelles.
Le projet a mobilisé un fort partenariat aux côtés du Stade Bordelais-ASPTT et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse : la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, les Conseils régional et départemental, la Communauté Urbaine de Bordeaux, la Mairie de Bordeaux et bien entendu le Fonds social européen dans le cadre de l’« IEJ », ce dernier intervenant à hauteur de 92% du coût total de l’opération.