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La prévention du risque d’exposition au plomb

Publié le 23 mars 2022 | Dernière mise à jour le 26 avril 2022

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Un suivi important de ce chantier a été déclenché par les services de l’inspection du travail pour prévenir le risque d’intoxication des salariés au plomb. L'ingestion ou l'inhalation (vapeurs ou poussières fines) de plomb est toxique, il est classé cancérogène, mutagène et reprotoxique

Les services de l’inspection du travail de Gironde suivent avec attention depuis le mois de décembre 2018 un chantier particulier. Il s’agit de la réhabilitation d’une grande halle de près de 28 000 M².

Sa particularité : être un chantier d’envergure avec une importante problématique de risque d’exposition au plomb lors des différents travaux de déplombage et réhabilitation avec 18 000 m² de charpentes métalliques couvertes de peinture au plomb mais également 8000m² de murs en pierre de l’enceinte à déplomber et une dalle en béton polluée par le plomb.

Un suivi important de ce chantier a été déclenché par les services de l’inspection du travail pour prévenir le risque d’intoxication des salariés au plomb. L’ingestion ou l’inhalation (vapeurs ou poussières fines) de plomb est toxique, il est classé cancérogène, mutagène et reprotoxique. Elle provoque des troubles réversibles (anémie, troubles digestifs) ou irréversibles (atteinte du système nerveux, encéphalopathie et neuropathie)

3 inspecteurs du travail sont intervenus successivement sur ce chantier avec l’appui constant de l’ingénieure de prévention spécialisée sur le risque chimique de la DREETS Nouvelle-Aquitaine.

Au total, ils ont réalisé plus de 60 interventions sur site entre les contrôles et les réunions de la CISSCT (Collège Interentreprises de Sécurité, de Santé et des Conditions de Travail), les réunions à la demande du maître d’ouvrage ; ils ont également examiné plusieurs dizaines de rapports (surfaciques, atmosphériques, biologiques) transmis par une quinzaine d’entreprises.

Une coordination avec la CARSAT (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail) tout au long du suivi du chantier, a notamment permis, par sollicitation de l’ingénieur de la DREETS, à faire procéder par le Centre Interrégional de Mesures Physiques de Limoges, à des mesurages des niveaux sonores au sein du confinement lors de la phase de déplombage de la charpente métallique à la lance Ultra Haute Pression permettant à l’entreprise concernée de choisir des protections auditives plus protectrice adaptée au niveau réel d’exposition au bruit des salariés (afin de ne pas dépasser le seuil réglementaire des 80 dB avec la protection auditive).

Enfin, a été engagée une coordination avec la MIRT (médecin inspecteur régional du travail) et les différents services de santé au travail des nombreuses entreprises présentes sur ce site, pour s’assurer du bon suivi et de l’absence d’augmentation des plombémies des salariés du chantier.